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Le Libéralisme économique ou l'indispensable faculté d'entreprendre

 

Il nous a été donné de constater l’échec flagrant du communisme. Nous en sommes grandement revenus de cette pseudo organisation sociale basée sur l'abolition de la propriété et la nationalisation des outils de production qui devaient profiter à la collectivité.

 

Mais l'application partielle ou globale de ces règles ne peuvent convenir aux hommes.

 

Beaucoup de raisons à cela. La première, certains se placent à la tête et par égoïsme, bêtise, ou orgueil démesuré, veulent que la réussite leur profite en très grande partie.

Il est également injuste, que les idées, le travail, le courage des uns profitent à ceux qui n'en disposent pas.

 

Il serait tout autant injuste que certains parents fassent des efforts pour que leurs enfants réussissent des études, que d'autres ne fassent rien, mais que la réussite scolaire, l'obtention de diplômes ne permettent pas de mieux réussir sa vie.

 

 

Après cet indispensable préambule sur la liberté d'entreprendre et de réussir, il faut parler de certaines règles à instaurer et respecter pour éviter également que la voracité de certains soit muselée.

 

Certaines règles existent déjà. Le « dol » est par exemple sanctionné. Le dol est défini comme le comportement malhonnête d’une partie qui vise à obtenir le consentement d'un tiers en ne lui révélant pas l'ensemble des éléments qui permettrait de considérer qu'il n'y a pas tromperie.

 

Vous vendez une maison en sachant qu'une voie de chemin de fer passera bientôt à proximité de la maison, vous vous abstenez d'indiquer à l'acquéreur les raisons de la vente, à savoir le train qui passera bientôt. Il y a dol.

 

Mais il nous a aussi été donné d'observer des comportements malhonnêtes sans sanction aucune.

 

Les « subprimes » sont des prêts immobiliers qui avaient été accordé à des ménages américains qui ne remplissaient pas les toutes les conditions pour obtenir un emprunt immobilier classique.

 

Alors que les emprunteurs solvables sont «prime», les ménages modestes sont «subprimes».

 

La FED, la banque fédérale des États Unis, a majoré ses taux. Les emprunteurs subprimes, ont vu les taux de leur prêt grimper et se sont vus réclamer des sommes trop importantes qu'ils n'ont pu rembourser. Beaucoup de ces maisons ont été mises en vente par les créanciers, les prix se sont effondrés, mais les acheteurs n'ont pas vu leur dette annulée.

 

Mais par le biais de la « titrisation ». La titrisation, technique financière permettant à des établissements financiers de transformer les créances qu'ils détiennent sur des entreprises ou des particuliers en titres.

 

Imaginons Orange ou n'importe quelle entreprise qui déciderait de revendre les créances qu'ils détiennent sur leurs clients. Par le biais de la titrisation ils pourraient se faire rapidement des liquidités, mais pour payer ce service, ils abandonneraient un pourcentage sur le montant total des créances, 10 ou 15 %.

 

Parmi toutes ces créances, certaines seront insolvables. C'est de cette façon que les banquiers américains, qui avaient dans leur portefeuille, énormément de créances douteuses, résultat des subprimes, ils les ont, par le biais de la titrisation, refilées aux banquiers européens.

 

L'une des causes de la crise financière de 2008. Nicolas Sarkozy avait du augmenter le déficit national pour que les banques françaises ne sombrent pas. Pour éviter de déclarer que certains banquiers avaient agit malhonnêtement, d'autres par bêtise ou méconnaissance, risqué de démolir ce beau château de cartes.

 

Dans une autre histoire de banque, nous avons vu la Société Générale accuser l'un de ses salariés d'imprudence et de mauvaise gestion. En spéculant sur les devises, la banque a perdu quatre milliards 82 millions d'euros.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_financi%C3%A8re_de_janvier_2008_%C3%A0_la_Soci%C3%A9t%C3%A9_g%C3%A9n%C3%A9rale

 

Comment une Banque a pu laisser un seul homme engager la Banque pour de telles sommes. Nous voyons bien que nous sommes dans un monde de fous et qu'il serait grand temps de prendre les mesures qui devaient nous protéger de tels malades.

 

 

Un automobiliste qui aurait un grave accident pourrait il prétendre que c'est son enfant qui conduisait le véhicule. Ce qui grave dans cette affaire, c'est que des tribunaux ont déresponsabilisé des responsables.

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